#NetGalley_ Ma pile à lire: Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre


Temps de lecture estimé : 2 minutes_

Ami.e.s De Lire bonjour,


Aujourd'hui nous avons le privilège d'accueillir une nouvelle acquisition dans Ma pile à lire.

Avant de commencer, je tiens à remercier chaleureusement NetGalley et les éditions Fayard pour cette découverte éditoriale remarquable.

L'œuvre s'intitule Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre, paru en août 2023 aux éditions Fayard, 144 pages.

Présentation de l'éditeur : 


"J’avais une tâche pour la vie, qui en un sens résumait toutes les autres, me faire aimer de toi."
Derrière cette phrase qui pourrait passer pour romantique se cache en réalité le drame de toute une vie, car cette phrase, c’est celle d’un fils qui s’adresse à sa mère.
Avec des décennies de recul, un homme revient sur les traces de son enfance et de son adolescence, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, les rues populeuses alentour, les cafés où les banlieusards boivent debout au comptoir avant d’attraper leur train. Habitant de la première couronne, c’était sa porte d’entrée dans Paris. A moins que la gare n’ait en somme représenté à ses yeux la ville tout entière?  C’est de là qu’il partait pour l’internat. Ou vers des familles d’accueil. Là qu’il errait avec un ami pour éviter de rentrer chez cette mère qui n’était pas toujours contente de le voir. Là qu’il est tombé amoureux d’une vendeuse à la sauvette qui aimait se moquer gentiment de lui.
Autour de lui, mille vies que son regard d’enfant meurtri lui fait voir avec une acuité particulière. Comme si la contemplation du monde en condensé que sont toutes les gares lui avait toujours tenu lieu de refuge, et offert l’espoir d’une réconciliation.
 
Dominique Fabre est l’auteur de nombreux romans d’où la gare Saint-Lazare n’est jamais totalement absente. Sous sa plume, on comprend que "ceux qui ne sont rien"  sont au contraire la chair de l’humanité.


LE SAVIEZ VOUS ?

Dominique Fabre est un écrivain français né à Paris en 1960. Il a écrit plusieurs romans qui mettent en scène des personnages marginaux ou solitaires, confrontés à la banalité ou à la difficulté de leur existence. Il a reçu plusieurs prix littéraires, dont le prix Marcel-Pagnol, le prix Louis-Barthou de l’Académie française, le prix Printemps du Roman et le prix Eugène-Dabit du roman populiste. Il est également professeur d’anglais et traducteur.

Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer Un jour moi aussi, j’irai loin (1995), son premier roman publié, qui raconte l’histoire d’un chômeur longue durée qui rêve de partir aux États-Unis ; La serveuse était nouvelle (2005), qui décrit le quotidien d’un barman dans un café parisien, où il observe les clients et les collègues avec une tendresse mélancolique et Photos volées (2014), qui retrace le parcours d’un photographe amateur qui se met à suivre et à capturer des inconnus dans la rue, jusqu’à ce qu’il croise le regard d’une femme qui va bouleverser sa vie.

Photo : Façade sud côté Cour de Rome de la Gare de Paris-Saint-Lazare dans le 8e arrondissement de Paris, France. (Wikipédia)

Construite en 1837, la gare Saint-Lazare de Paris a été plusieurs fois agrandie et rénovée pour s’adapter aux besoins des voyageurs et aux évolutions technologiques. Elle est aujourd’hui la deuxième gare d’Europe en termes de trafic, avec plus de 100 millions de voyageurs par an. Elle abrite également un centre commercial, une galerie d’art et un hôtel de luxe. Elle est reliée au métro, au RER et au tramway, et offre une vue imprenable sur la basilique du Sacré-Cœur.

Tableau : La gare Saint Lazare par Claude Monet (Wikipédia)

C’est là que se croisent des milliers de voyageurs chaque jour, venus de la Normandie, de la Picardie ou de la banlieue parisienne. C’est là que se sont inspirés des artistes comme Claude Monet, qui a peint la gare sous différents angles et à différentes heures du jour, ou Émile Zola, qui a situé une partie de son roman La Bête humaine dans ce décor ferroviaire. C’est là que se sont aimés des personnages de fiction comme Nana et Georges Hugon dans le même roman de Zola, ou Anna Karénine et Vronski dans le film de Joe Wright.

HORIZON D'ATTENTES DE LIRE DELIRE

Pour l'heure, je n'ai pas encore lu ce roman mais je suis séduite, totalement en phase avec le décor du récit : la gare Saint-Lazare et plus précisément la salle des pas perdus. Pour moi, cet endroit a toujours été bien plus qu'une simple gare, c'est un lieu emblématique de Paris où se croisent des milliers de personnes chaque jour. J'ai hâte d'en redécouvrir la magie à travers la plume de Dominique Fabre dont la justesse est reconnaissable entre mille. 

De plus, je m'interroge beaucoup au sujet de ce fils âgé de plusieurs décennies dont l'ultime quête existentielle est de se faire aimer de sa mère. Quel drame a-t-il donc vécu pour y accorder une telle importance ? 

En me fiant au style et aux sujets de prédilection de l'auteur, je prédis le récit d'un enfant en mal de mère qui a grandi dans le délaissement et l'abandon, dans le cadre romantique et mélancolique de la gare Saint-Lazare. 

Et vous, avez-vous déjà lu Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre? Pour ma part, j'ai hâte de le lire. À bientôt pour un avis de lecture.

N'hésitez pas à me faire part de vos impressions ou à me conseiller vos lectures préférées en commentaires ou via le petit formulaire de contact situé juste en bas de cet article.

Littérairement vôtre,

Aïkà